Un peu comme un nostalgique, je reviens sur mes douze derniers mois de visionnement en fouillant dans mes souvenirs, pour tenter de trouver les œuvres qui m’habitent encore, même des mois après les avoir vues. De plus en plus, je cherche des longs métrages qui font du sens avec notre époque, qui en sont l’écho et parfois le miroir. Je ne cracherais jamais sur un bon divertissement, mais lorsque je rejoins des gens dans une salle obscure, j’aime l’idée que cette communauté spontanée puisse vivre quelque chose de profondément humain, qui nous transporte et nous transforme un peu avant que le générique apparaisse.

2025 aura très mal commencé, avec le décès d’un des plus grands cinéastes, un de mes favoris, David Lynch. Ce n’est pas une surprise que le réalisateur de BLUE VELVET trône au sommet des metteurs en scène dont j’ai vu le plus de films cette année (en égalité avec une belle découverte, Jem Cohen, un américain d’origine afghane basé à New York). Parti en même temps que les ravageurs feux de forêts en Californie, Lynch était libre, nous proposant un univers si singulier, si fascinant, si impénétrable. Il nous manquera énormément, mais heureusement nous pourrons replonger à volonté dans ses rêves et cauchemars éveillés.

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