Le cinéaste hongrois Béla Tarr a mis fin à sa carrière en 2011, après son 9e et ultime long métrage, l’immense UN CHEVAL DE TURIN. Découragé de la lourdeur du système de production de son pays, et convaincu que son cinéma n’intéressait plus le public des salles obscures, Tarr a préféré s’arrêter.
Sa signature était évidente dès les premières minutes de ses films, que l’on pense à DAMNATION ou son film fleuve SÁTÁNTANGÓ Favorisant la beauté du noir et blanc, misant sur l’implication du spectateur dans d’impressionnants plans-séquences, Béla Tarr a désormais sa place parmi les grands réalisateurs de l’histoire du cinéma. Il était un poète des ombres et de la lumière, un maître de la pénombre, un des derniers, sinon le dernier, à utiliser le cinéma pour son essence première, cette affolante lumière.
Cet hommage en images montre à quel point il nous manque déjà. L’homme de 61 ans reviendra-t-il un jour sur sa décision? Comme cinéphile, il est obligatoire d’y rêver.
Vous devez être connecté pour poster un commentaire.