2023 – MES 30 MEILLEURS FILMS

Assurément la performance la plus intrépide de l’année, Emma Stone dans POOR THINGS, qui se livre complètement entre les mains du cinéaste grec Yorgos Lanthimos

Il y a des années fastes, où les films de qualité semblent prendre l’affiche les uns après les autres, et 2023 est définitivement l’une de ces années. Peu importe le genre que vous appréciez, dans les douze derniers mois nous avons eu de très bons drames (comme L’ÉTABLI réalisé par Mathias Gokalp), des comédies efficaces (entre autres, RYE LANE de Raine Allen-Miller), de la sci-fi spectaculaire (pensons à THE CREATOR de Gareth Edwards) et des documentaires impliquants (assurément SUR L’ADAMANT réalisé par Nicolas Philibert).

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2010-2019 50 films québécois

CHORUS

Fanny Mallette & Sébastien Ricard, le couple brisé du magnifique CHORUS de François Delisle

Quel exercice difficile et futile que de sélectionner 50 longs métrages québécois parmi les plus de 500 que j’ai vus durant les 10 dernières années, en fiction et en documentaire. La subjectivité à son paroxysme, c’est tout de même un moyen de faire un survol sur le chemin parcouru de notre cinématographie, ce porte étendard de notre culture qui est plus que jamais reconnu partout dans le monde.

Malgré les éloges et les nombreux prix, le cinéma québécois entretient une relation complexe avec son public, qui ne s’engage jamais vraiment, jamais complètement. Cette histoire d’amour semble se vivre surtout par coups de foudre, pour une oeuvre précise (MOMMY de Xavier Dolan, MONSIEUR LAZHAR de Philippe Falardeau, INCENDIES de Denis Villeneuve, GABRIELLE de Louise Archambault), la nostalgie d’une époque (LA PASSION D’AUGUSTINE de Léa Pool, LA BOLDUC de François Bouvier, LOUIS CYR de Daniel Roby, les films de Ricardo Trogi) et bien sûr l’humour dont nous avons tant de besoin (dominer par le cinéma d’Émile Gaudreault).

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Meilleurs de 2017 – Films québécois

Drôle d’année pour le cinéma québécois, heureux de certains succès (les évidents BON COP BAD COP 2 d’Alain Desrochers et DE PÈRE EN FLIC 2 d’Émile Gaudreault) et content de voir le cinéma de genre s’affirmer davantage (LE PROBLÈME D’INFILTRATION de Robert Morin et LES AFFAMÉS de Robin Aubert), la place des femmes n’est pas encore gagnée en réalisation et le public demeure encore discret pour embrasser les propositions les plus audacieuses, même celle d’un grand roman à succès (l’adaptation de LA PETITE FILLE QUI AIMAIT TROP LES ALLUMETTES par Simon Lavoie).

¨ Le problème d'infiltration " de Robert MorinPhoto: Philippe Bosse

LE PROBLÈME D’INFILTRATION de Robert Morin

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