25e Cinémania, mi-parcours

la vérité

Le 25e anniversaire du Festival Cinémania se poursuit jusqu’à dimanche prochain. Pour faire suite à mon précédent article sur 5 films à ne pas manquer, il reste encore plusieurs pépites cinématographiques à découvrir. Entre autres, LA VÉRITÉ le tout nouveau Hirokazu Kore-eda, son premier long métrage tourné dans une autre langue que le japonais, mettant en vedette Catherine Deneuve et Juliette Binoche.

En plus d’UNE INTIME CONVICTION et LES MISÉRABLES, voici tous les films que j’ai pu voir à la mi-parcours:

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Prochainement en salles, l’année 2018

Si la majorité des listes des meilleurs films de 2017 sont déjà publiées, il nous reste les nombreuses remises de prix annuelles (Golden Globes, César, BAFTA, Oscar et beaucoup plus tard, le Gala Québec Cinéma) avant de pouvoir remiser définitivement les longs métrages des douze derniers mois.

ISLE OF DOGS de Wes Anderson

ISLE OF DOGS de Wes Anderson en ouverture de la Berlinale

Mais n’attendons pas, projetons-nous dans un futur pas si lointain avec quelques films prévus pour 2018, des promesses cinématographiques qui donnent espoir à tous les cinéphiles gourmands.

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MA LOUTE, la nouvelle comédie de Bruno Dumont

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Après le succès de P’TIT QUINQUIN, sa série criminelle absurde sur ARTE, Bruno Dumont revient au cinéma avec MA LOUTE une comédie d’époque mettant en vedette Fabrice Luchini, Juliette Binoche et Valeria Bruni Tedeschi.

Tourné dans le nord, sa région  natale à laquelle il est très attaché (ayant tourné la majorité de ses films), la signature de Bruno Dumont est reconnaissable dès l’arrivée de ses personnages.

Est-ce que MA LOUTE sera en compétition au prochain Festival de Cannes? Nous l’apprendrons lors de la conférence de presse du jeudi 14 avril.

TROIS COULEURS: BLEU, le prix de la liberté

Pour le 20e anniversaire de sa mort, cette semaine est dédiée au cinéma de Krzysztof Kieślowski en revenant sur quelques unes de ses œuvres phares.

Du DÉCALOGUE à sa dernière trilogie scénarisée qu’il n’aura pas eu le temps de réaliser (HEAVEN de l’allemand Tom Tykwer, L’ENFER du bosniaque Danis Tanovic et NADZIEJA du polonais Stanislaw Mucha), Krzysztof Kieślowski avait pris goût avant la fin abrupte de sa carrière, à s’imposer un carcan formel pour ses œuvres. Si ses thèmes étaient des points de départ, il se permettait de les confronter, de les explorer dans toutes leurs nuances et significations. À ce registre, la trilogie BLEU, BLANC, ROUGE de Kieślowski, basée sur les trois termes de la devise de la France (« Liberté, Égalité et Fraternité »), est désormais une référence cinématographique, voir même un jalon de l’histoire du 7e art.

TROIS COULEURS: BLEU débute par cette roue filmée sous le véhicule, à ras l’asphalte bleutée. Ensuite une main d’enfant, sortie par la fenêtre ouverte à l’arrière, tient du bout des doigts l’emballage bleu d’une sucette virevoltant dans le vent. Quelques kilomètres plus loin, le drame se produit.  Suite au décès de sa fille et de son mari Patrice, célèbre compositeur, Julie seule survivante de l’accident apprendra le coût réel de sa soudaine liberté.

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Dans ce premier chapitre de cette trilogie tricolore, adroitement scénarisé avec son fidèle complice Krzysztof Piesiewicz, Krzysztof Kieślowski illustre la rééducation de cette femme à la vie, brisée par la mort de ses proches. Cette naissance d’une nouvelle « elle » se fera progressivement, en confrontant un passé qu’elle pensait connaître pour pouvoir vraiment être affranchie.

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